92
le bus
Le site des
machinistes
de la ligne 92
Itinéraire & noms d'arrêts
Porte d'Orléans
Reconstitution pour le 75ème anniversaire
La rue du Père Corentin, précédemment rue de la Voie Verte (elle est indiquée à l'état de sentier sur le plan de Roussel en 1730), tient son nom du Père Corentin (1894-1944), patriote résistant, assassiné par les Allemands le 28 juin 1944. Mobilisé en 1940 et envoyé dans un dépôt à Brest, le père Corentin ne participa pas aux combats de la campagne de France en mai-juin 1940. À l'approche de l'arrivée des troupes allemandes (qui arrivèrent à Brest le 19 juin), il refusa d'être fait prisonnier et rejoignit le couvent Saint-François de Paris, situé 7 rue Marie-Rose dans le 14e arrondissement.
Dès l'automne 1940 il prit une part active dans la résistance. Très impliqué dans les filières d'évasion d'aviateurs et de réfractaires et accueillant dans son couvent des responsables importants de la résistance à la veille de la Libération, le Père Corentin Cloarec fut identifié par les services de la Gestapo et abattu dans le cloître du couvent.
Alésia
Alésia est le nom d'une cité et d'un oppidum gaulois où se déroulèrent, en 52 av. J.-C. la bataille et le siège d'Alésia. C'est le thème d'une abondante historiographie du débat sur la localisation d'Alésia. Il existe un site archéologique d'Alésia, qu'un projet en cours intègre dans le MuséoParc Alésia.
La place d'Alésia s'appelle en fait Place Victor Basch. Né en 1863 à Budapest, agrégé de Philosophie et Président de la Ligue des Droits de l'Homme, ce socialiste juif hongrois naturalisé français fut un ardent militant en faveur de la justice. Honni par l'extrême droite et les maréchalistes, il en fut la victime en 1944, assassiné à l'âge de 81 ans, avec sa femme Hélène, par des miliciens et des membres de la police allemande.
Conçu par l'architecte Claude Naissant (1801-1879), le bâtiment est construit entre 1852 et 1858 pour être la mairie de la commune de Montrouge. Après l'extension de Paris en 1860 sur les communes avoisinantes, il abrite la mairie du 14e arrondissement nouvellement créé. Elle est agrandie entre 1886 et 1889 par Émile Auburtin (1838-1899).
La rue du Château porte ce nom car elle menait à l'origine au Château du Maine et s'étendait sur les communes de Vaugirard et de Montrouge, la limite entre ces deux communes se situant au niveau de l'actuelle rue Raymond-Losserand. La voie est intégrée à Paris à la suite de l'annexion totale ou partielle de ces communes en 1860. La partie anciennement sur Vaugirard est appelée « rue du Chemin-de-Fer », celle de Montrouge « rue du Château-du-Maine ». Les deux morceaux sont réunis et obtiennent leur nom actuel le 10 novembre 1873. En 1940, le boulevard Pasteur est étendu sur la rue du Château au niveau du pont qui surplombe les voies de la gare Montparnasse (zone qui devient en 1958 le pont des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon, puis en 1992 l'actuelle place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon). Dans les années 1980, la création de la place de Catalogne supprime une centaine de mètres de la rue du Château.
Mairie du 14ème - Château
Losserand Maine
Raymond Losserand est artisan fourreur qui a adhéré au Parti communiste français dont il est devenu secrétaire de la section du 14e arrondissement dans les années 1930. Il fut élu conseiller municipal du 14e arrondissement de Paris, quartier de Plaisance, le 30 mai 1938.
En juillet 1941, avec Henri Rol-Tanguy et Gaston Carré, il met progressivement en place la direction militaire de la résistance dans la région parisienne en créant des petits groupes armés et en menant de nombreuses actions de sabotage. Il devient chef de l'Organisation spéciale, puis commandant des FFI-FTPF. Il est ensuite arrêté le 16 mai 1942 à 4 heures du matin à son domicile clandestin par les policiers des brigades spéciales, à la suite d'une filature. Torturé, il est fusillé avec Gaston Carré et ses amis le 21 octobre suivant au stand de tir de Balard. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (division 97). Son épouse, Louise Losserand, arrêtée en même temps que lui, est déportée à Auschwitz par le convoi du 24 janvier 1943. Transférée ensuite à Ravensbrück puis à Mauthausen, elle est libérée en 1945.
Selon Anise Postel-Vinay, Raymond Losserand fut son voisin de cellule à La Santé. Il portait le nom de guerre « Auguste » et lui fit part de sa force de caractère en ces termes : « Toute action en ce monde ne porte ses fruits que si on veut bien tout lui sacrifier, y compris sa vie
L’origine de l'avenue du Maine est due à Auguste de Bourbon, duc du Maine. Sa résidence principale, située à l'emplacement du futur hôtel Biron, était sise rue de Varenne et sa résidence de campagne était à Sceaux. Pour aller d'une habitation à l'autre, il fallait emprunter les petites rues de Paris qui conduisaient à l'emplacement de l'ancienne porte Saint-Michel et prendre ensuite la rue d'Enfer. Afin de raccourcir le parcours, le duc du Maine fit percer à travers la campagne du plateau de Montrouge un chemin qui partait aux environs des débouchés des rues de Sèvres, de Vaugirard et du Cherche-Midi, et qui rejoignait la route d'Orléans située sur la commune de Montrouge en prolongeant la rue d'Enfer, comme l'indique le plan de Vaugondy de 1760. Cette voie porta les noms de « chemin d'Orléans » vers 1760, « nouvelle route d'Orléans » vers 1763, « chemin du Petit-Montrouge » vers 1777, « route du Maine » vers 1791, avant de prendre, à partir de 1821, celui de « chaussée du Maine » et d'« avenue du Maine ».
Gaîté
La rue tire son nom du fait qu'elle était voisine de l'ancienne barrière d'octroi, autrefois bordée de divers bals, guinguettes, théâtres… et où la gaieté, la joie, régnaient.
Sur le cadastre de la commune de Montrouge dressé en 1804, la rue de la Gaîté est une partie du chemin vicinal qui mène de Clamart à la barrière du Montparnasse. À cette époque, elle se situait à l'extérieur de l'ancienne barrière fiscale du mur des Fermiers généraux, dont il subsiste des vestiges à proximité, place Denfert-Rochereau. Les débits de boisson se tenaient à l'extérieur de cette barrière pour échapper aux taxes, sur le vin notamment, qui étaient perçues par l'octroi de Paris. Elle abritait les guinguettes de Montparnasse: des bals et des restaurants dont, sous l'Empire, un plus fameux que les autres, le restaurant Richefeu, au numéro 1, sur trois étages, où les prix descendaient à mesure que l'on montait.
En 1860, Émile de La Bédollière, après une description du cimetière du Montparnasse voisin déclare à propos de la rue de la Gaîté : « Que l'on fasse quelques pas en dehors du cimetière, et tout près de ces murailles nous entrons dans une sorte de pays de Cocagne : une longue rue, qui s'étend jusqu'au XVe arrondissement, s'appelle la rue de la Gaieté. Les bals, les restaurants, les cabarets foisonnent, et, le soir, la foule se presse aux portes d'un théâtre. »
Le nom Montparnasse est appliqué depuis le XVIIe siècle à un lieu-dit de l'ancienne paroisse de Vaugirard, aujourd'hui intégrée à la ville de Paris, à la limite de l’actuel quartier du Montparnasse (14eme) et du quartier Notre-Dame-des-Champs (6eme), en référence au mont Parnasse, une montagne du centre de la Grèce qui, selon la mythologie grecque, abritait les muses. Les étudiants du quartier latin de Paris auraient nommé avec humour « mont Parnasse » un amas de gravats qui formait, avant 1725, une colline artificielle sur l'actuel carrefour entre le boulevard du Montparnasse et le boulevard Raspail. Le lieu fut également appelé « mont de la Fronde » comme en témoigne la carte de Paris de Johannes Janssonius en 1657. Des personnages y sont représentés s'exerçant au lancer de pierres.
Le nom fut repris lors de la création de la rue du Montparnasse en 1773, puis a été donné au « cours du Midy », ouvert en 1700 sur le tracé du Mont Parnasse et fut repris pour baptiser le quartier du Montparnasse au milieu du XIXe siècle.
L'embarcadère de la barrière du Maine est mis en service le 10 septembre 1840 par la compagnie après quatre ans de travaux et divers problèmes financiers. Il est alors composé d'une halle métallique de 50 mètres de long protègeant deux voies à quai, de 155 mètres, et encadrant une voie de service pour les manœuvres. À l'horaire de 1844, le service Paris-Versailles (rive Gauche) est constitué d'un train toutes les heures.
Après divers changements, dans les années 1960, la reconstruction de la gare est incluse dans une vaste opération de rénovation urbaine, du nom de Maine-Montparnasse, achevée au début des années 1970, et comprenant la nouvelle gare elle-même, un ensemble d'immeubles de bureaux et d'habitations de grande hauteur, la tour Montparnasse et ses bâtiments en base. La nouvelle gare est conçue par les architectes Eugène Beaudouin, Urbain Cassan, Louis de Hoÿm de Marien, Raymond Lopez et Jean Saubot, et reconstruite sur l'emplacement de la gare du Maine, à quelques centaines de mètres en retrait par rapport au boulevard du Montparnasse, reprenant ainsi la configuration des projets d’extension déjà proposés dans les années 1930. Cette situation l'éloigne des stations des lignes 4 et 12 du métro.
Une refonte de l'espace intérieur est inaugurée en 1990 à l'occasion de la mise en service du TGV Atlantique ; elle mêle une nouvelle façade de verre, appelée la « porte Océane » qui permet de mieux identifier la présence de la gare et une architecture interne en béton. Selon les estimations de la SNCF, la fréquentation annuelle de la gare dépasse les 53 millions de voyageurs.
Gare Montparnasse
Place du 18 juin 1940
La place tient son nom en souvenir de l'appel du 18 Juin qui est le premier discours prononcé par le général de Gaulle à la radio de Londres, sur les ondes de la BBC, le 18 juin 1940. Ce texte fut un appel aux armes où le général De Gaulle incite à ne pas cesser le combat contre le Troisième Reich et où il prédit la mondialisation de la guerre. Ce discours, très peu entendu sur le moment mais publié dans la presse française le lendemain et diffusé par des radios étrangères, est considéré comme le texte fondateur de la Résistance française, dont il demeure le symbole.
Le nom de la rue de Vaugirard fait référence à l'ancienne commune de Vaugirard, aujourd'hui intégrée à Paris. Il est une déformation de « val Gérard », en hommage à Gérard de Moret, abbé de Saint-Germain, qui contribua au XIIIe siècle à l'essor de ce qui n'était alors qu'un hameau, successivement appelé « Valgérard », « Vaulgérard » et enfin « Vaugirard».
La rue est à l'origine une voie romaine reliant Lutèce à Autricum (Chartres). Au Moyen Âge, cette voie correspond à la route qui partait de l'enceinte de Philippe Auguste (au niveau de l'actuelle rue Monsieur-le-Prince) en direction du village de Vaugirard.
Maine - Vaugirard
Géraud Christophe Michel Duroc, duc de Frioul (1772-1813), général d’Empire, fut aide de camp de Bonaparte en Italie et en Égypte (voir campagne d'Italie (1796-1797) et campagne d'Égypte). Il fut nommé grand maréchal du palais en 1804. Il repose aux Invalides auprès de l’Empereur.
Duroc
Nicolas Charles Oudinot (1767-1847), maréchal de France par décret du 30 mai 1851.
La rue Oudinot est mentionnée sous le nom de « rue Plumet » (qui était son nom à l'époque) dans le roman Les Misérables de Victor Hugo, ainsi que dans Les Mystères de Paris d'Eugène Sue.
Oudinot
Saint François Xavier (en espagnol Francisco Javier, en basque Frantzisko Xabierkoa), né Francisco de Jasso y Azpilicueta le 7 avril 1506 à Javier, près de Pampelune en Navarre, et mort le 3 décembre 1552 sur l'île de Sancian, au large de Canton en Chine, est un missionnaire jésuite navarrais. Proche ami d'Ignace de Loyola, il est un des cofondateurs de la Compagnie de Jésus. Ses succès missionnaires en Inde et en Extrême-Orient lui acquirent le titre d'« Apôtre des Indes ». Béatifié en 1619, il est canonisé trois ans plus tard par Grégoire XV.
Saint François Xavier
Vauban - Hôtel des invalides
Sébastien Le Prestre, marquis de Vauban, connu généralement sous le nom de Vauban (1633/1707) est un ingénieur, architecte militaire, urbaniste, ingénieur hydraulicien et essayiste français. Il est nommé maréchal de France par Louis XIV. Il préfigure, par nombre de ses écrits, les philosophes du siècle des Lumières.
Expert en poliorcétique (c'est-à-dire en l'art d'organiser l'attaque ou la défense lors du siège d'une ville, d'un lieu ou d'une place forte), il donne au royaume de France une « ceinture de fer » pour faire de la France un pré carré (selon son expression) protégé par une ceinture de citadelles. Il conçoit ou améliore une centaine de places fortes. L'ingénieur n'a pas l'ambition de construire des forteresses inexpugnables, car la stratégie consiste alors à gagner du temps en obligeant l'assaillant à mobiliser des effectifs dix fois supérieurs à ceux de l'assiégé. Il dote la France d'un glacis qui la rend inviolée durant tout le règne de Louis XIV (à l'exception de la citadelle de Lille prise une fois) jusqu'à la fin du XVIIIe siècle, période où les forteresses sont rendues obsolètes par les progrès de l'artillerie.
Douze ouvrages de Vauban, regroupés au sein du réseau des sites majeurs de Vauban, sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO. Le musée des Plans-reliefs aux Invalides à Paris, contient un nombre important de maquettes et de plans-reliefs de ces places.
Ecole militaire
L’École militaire est à la fois une institution d'enseignement supérieur militaire fondée en 1750 par le roi Louis XV et l'ensemble de bâtiments construits pour la recevoir à Paris, dans le 7e arrondissement.
Construit au XVIIIe siècle par l'architecte du roi Ange-Jacques Gabriel, cet ensemble monumental est toujours en activité. Il ferme la perspective sud-est du Champ-de-Mars, où se faisait la revue annuelle des troupes, déplacée ensuite aux Champs-Élysées. Il est classé au titre des monuments historiques depuis 1990.
Pierre François Joseph Bosquet (Mont-de-Marsan, 1810/1861) est un maréchal de France. Il dirigea le corps français pendant la guerre de Crimée.
La plaine de Grenelle, lieu probable de la victoire de Labienus sur les Gaulois de Camulogène, s'étalant depuis l'actuel hôtel des Invalides jusqu'à Issy-les-Moulineaux sur la rive gauche de la Seine, fut quasiment inhabitée pendant des siècles du fait de la difficulté à la cultiver. Il s'y trouvait autrefois le château de Grenelle (devant l'actuelle place Dupleix) et la ferme de Grenelle (située entre l'actuelle rue de la Cavalerie et les avenues de Suffren et de La Motte-Picquet)
Le nom semble venir d'une formation toponymique gauloise, basée sur le nom d'oiseau garanus « grue », dérivé à l'aide du suffixe diminutif -illo-, d'où le sens global de « petite grue ». Le suffixe gaulois illo / illa (garanilla) a été assimilé ultérieurement au suffixe diminutif latin ellus, au féminin ella.
Bosquet - Grenelle
Bosquet - Saint Dominique
La rue Saint Dominique doit son nom aux religieux dominicains qui s'y étaient établis en 1631.
Jusqu'au XVIe siècle, la rue n'est qu'un chemin appelé « chemin de la Longue Raye » (1355), « chemin des Treilles » (1433), « chemin Herbu » ou « chemin Herbu des Moulins à Vent » (1523), « chemin du Moulin à Vent », « chemin de l'Oseraie » (1527), « chemin du Port » (1530), « chemin des Vaches » (1542), « chemin de la Justice » (du fait que le siège de la juridiction de l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés se trouvait à son extrémité) ou « chemin des Charbonniers ». En 1631, les dominicains s'établissent dans la rue et obtiennent des abbés de Saint-Germain-des-Prés de fixer des tables de marbre à chaque extrémité de la rue sur lesquelles il est inscrit « rue Saint-Dominique jadis des vaches».
Ancienne ouverture des fortifications qui s'ouvrait sur la route menant à la ville d'Orléans, elle est la porte la plus au sud de Paris. C'est ici que sont entrés les chars de la Deuxième D.B. lors de la libération de Paris: Le 25 août 1944, le Général Leclerc entre dans la capitale par la Porte d'Orléans debout dans son scout-car, reçoit la reddition du général Von Choltitz et installe son P.C. dans la gare Montparnasse. L'avenue qui mène de la Porte d'Orléans jusqu'à la place d'Alésia et continue Denfert Rochereau, porte d'ailleurs som nom.
L’hôtel des Invalides est un monument parisien dont la construction fut ordonnée par Louis XIV par l'édit royal du 24 février 1670, pour abriter les invalides de ses armées. Aujourd'hui, il accueille toujours des invalides, mais également la cathédrale Saint-Louis des Invalides, plusieurs musées et une nécropole militaire avec notamment le tombeau de Napoléon Ier. C'est aussi le siège de hautes autorités militaires, comme le chef d'état-major de l'armée de Terre ou le gouverneur militaire de Paris, et rassemble beaucoup d'organismes dédiés à la mémoire des anciens combattants ou le soutien aux soldats blessés.
Cet immense complexe architectural, conçu par Libéral Bruand et Jules Hardouin-Mansart, est un des chefs-d’œuvre les plus importants de l'architecture classique française.
La station porte les noms du pont et de la place de l'Alma, ainsi que de l'avenue Marceau. Ils font référence à la bataille de l'Alma, une victoire franco-britannique contre les Russes en 1854 en Crimée et au général François Séverin Marceau-Desgravier (1769-1796), qui combattit les révoltés vendéens au cours de la période révolutionnaire.
Bosquet - Rapp
L'avenue Rapp a été nommée ainsi en l’honneur du général d’Empire français Jean Rapp (1773-1821) qui s’est distingué lors de la campagne d’Égypte, de la bataille d’Austerlitz et est resté célèbre pour avoir à plusieurs reprises sauvé la vie de Napoléon Ier.
De 1894 à 1899 se trouvait avenue Rapp l'hippodrome du Champ-de-Mars, où se donnaient des spectacles. Il avait succédé à l'hippodrome au pont de l'Alma qui avait été contraint de fermer en 1892. L'hippodrome du Champ-de-Mars laissera la place aux travaux préparatoires à l'Exposition universelle de 1900. L'hippodrome de Montmartre succédera à celui du Champ-de-Mars. Il ouvrira le 13 mai 1900.
Alma Marceau
Marceau - Pierre 1er de Serbie
Pierre 1er de Serbie (de son nom de naissance Petar Aleksandrović Karađorđević, en serbe cyrillique Петар Карађорђевић), est né en juin 1844 à Belgrade, et mort en août 1921. Il fut roi de Serbie de 1903 à 1918, puis au terme de la Première Guerre mondiale, roi des Serbes, des Croates et des Slovènes de 1918 à 1921. Il s'était engagé dans la Légion étrangère lors de l'invasion de la France par l'Allemagne en 1870.
Nom en mémoire d'Hugues-Bernard Maret (1763-1839), duc de Bassano, homme politique et diplomate français, ministre des Affaires étrangères de 1811 à 1813, pair de France, membre de l'Académie française et de l'Académie des sciences morales et politiques.
Une partie de la rue existait déjà en 1730 sous le nom de « ruelle des Jardins ». La partie entre la rue Vernet et l'avenue des Champs-Élysées s'appelait « rue du Château-des-Fleurs » et servait de limite orientale au promenoir de Chaillot, créé en 1777. La rue menait alors à l'entrée du Château des Fleurs, établissement de plaisirs rival du bal Mabille, détruit pour permettre le prolongement de la rue de Bassano à travers les terrains de l'hospice Sainte-Périne. La voie prend sa dénomination actuelle par un décret du 2 mars 1867.
Bassano
Charles de Gaulle Etoile - Marceau
Cette place a été nommée en l'honneur de Charles de Gaulle (1890-1970), général, chef de la France libre et président de la République française de 1959 à 1969. Anciennement appelée Place de l'étoile, elle a été créée vers 1670 occupe le haut de l'ancienne butte-témoin de la partie nord de la colline de Chaillot. La butte de l'Étoile, qui portait ce nom depuis 1730, était familièrement appelée « Étoile de Chaillot » en raison d'allées qui s'y croisaient et donnaient la forme d'une étoile.
En 1787, lors de la construction du mur des Fermiers généraux, le mur contourna la place par l'est et la barrière de l'Étoile, encore appelée « barrière de Neuilly» ou «barrière des Champs-Élysées», est aménagée sur les dessins de Claude-Nicolas Ledoux pour encaisser l'octroi à l'entrée de Paris à la jonction avec l'avenue de Neuilly. Deux bâtiments encadraient la barrière et sont aujourd'hui disparus. La barrière marquait la limite de Paris et de son ancien 1er arrondissement (1795-1859) correspondant à l'actuel 8e arrondissement et à la partie ouest de l'actuel 1er arrondissement.
La construction au centre de la place d'un arc de triomphe, commencé en 1806 sur ordre de Napoléon Ier, est achevée en 1836 sous le règne de Louis-Philippe Ier.
Cette voie porte le nom du comte Patrice de Mac Mahon (1808-1893), 1er duc de Magenta, maréchal du Second Empire et le 3e président de la République française, fonction qu'il a occupée de 1873 à 1879. La rue a donc été baptisée de son vivant, alors qu’il occupait la fonction de président de la République.
La famille Mac Mahon est d'origine irlandaise, réfugiée en France avec Jacques II Stuart, lors de la Glorieuse Révolution de 1689. Patrice de Mac Mahon se distingue particulièrement lors de la campagne d'Italie de 1859. Moitié par chance, moitié par audace et par flair, il pousse ses troupes en avant sans avoir reçu d'ordres à un moment critique lors de la bataille de Magenta, ce qui assure la victoire française. Pour ses brillants services, il reçoit de Napoléon III le bâton de maréchal, et est titré duc de Magenta.
Charles de Gaulle Etoile - Mac Mahon
Ternes - Mac Mahon
Elle a pris ce nom car elle était la rue principale qui traversait l'ancien hameau des Ternes. Initialement, l'avenue était une voie de Neuilly-sur-Seine qui faisait partie de la route de Saint-Germain, également appelée « vieille route de Neuilly » avant de prendre le nom, en 1793, de « route de la Montagne-du-Bon-Air ». Après avoir fait partie de la route départementale no 12, elle est rattachée à Paris en 1863 où elle prend son nom actuel.
Antoine Pierre Demours est un oculiste français, fils de Pierre Demours, né à Paris le 16 décembre 1762 et mort le 4 octobre 1836. Il poussa au dernier degré l'habileté dans son art en faisant la première opération de pupille artificielle. Il a laissé un Traité des maladies des yeux, Paris, 1818, où sont consignés les fruits de l'expérience du père et du fils.
Pierre Demours
Pereire - Maréchal Juin
Alphonse Juin (1888-1967), est un général d'armée élevé à la dignité de maréchal de France. Il fut l'un des grands chefs de l'armée de libération en 1943-1944 et il s'illustra surtout à la tête du Corps expéditionnaire français en Italie qui, le 13 mai 1944, remporta la victoire du Garigliano, ouvrant les portes de Rome aux Alliés qui piétinaient devant le monte Cassino. Il est le seul général de la Seconde Guerre mondiale à avoir été élevé à la dignité de maréchal de France de son vivant, en 1952.
Émile Pereire (1800-1875) et Isaac Pereire (1806-1880) sont des hommes d'affaires français. Ils ont eu un rôle capital dans le « décollage industriel » de la France du Second Empire. Ils possédaient de nombreuses entreprises dans la banque, l'immobilier, les chemins de fer, les transports maritimes et les assurances.
Pereire
Pereire - Le châtelier
Ingénieur des chemins de fer de l'Ouest, Louis Le Chatelier (1815-1873) a joué un grand rôle dans l'industrie française. Il a notamment contribué à la mise au point d'un procédé d'extraction de l'alumine de la bauxite, à l'introduction des procédés Martin-Siemens dans la sidérurgie, et à l'essor des transports ferroviaires. Ami et collaborateur d'Eugène Flachat, il est l'un des créateurs des Chemins de fer de France. Il a travaillé aussi à un projet d'alimentation des eaux potables de la ville de Paris, à l'assainissement des villes et à l'épuration des eaux d'égout.
En 1855 il devient ingénieur-conseil du Crédit mobilier des frères Pereire et participe notamment à la création de la Compagnie des chemins de fer du Midi, de la Compagnie des chemins de fer de l’État autrichien, de la Grande société des chemins de fer russes (GSCFR), de la Compagnie des chemins de fer du nord de l'Espagne, et de la Compagnie générale transatlantique dont il a été administrateur.
La rue doit son nom du fait qu'elle était la route qui conduisait directement au hameau de Courcelles, à la barrière de Courcelles, une porte du mur des Fermiers généraux.
Porte de Courcelles
Porte de Champerret